Jacob Sendze, Membre du Bureau Exécutif à la 46 éme AG de la Fanaf :« Le digital doit s’accompagner de la protection des données »

C’est comme si les assureurs africains regroupés au sein de la Fanaf,  avaient hâte de se retrouver à Dakar tellement, ils avaient des choses à se dire. Le Covid, en voie de disparition, les défis sont toujours là tout comme d’autres risques auxquels, il faut faire face. En termes de participation, de représentation et de qualités des panels, Dakar a fait le plein. Jacob Sendze s’en explique pour une AG qui fera date.

Evoquant la participation des membres, Jacob Sendze a indiqué : « nous Fanaf, tablions sur la présence de 300 membres en présentiel avec un budget pour 800 délégués, nous avons eu plus que cela ce qui est un succès. Au niveau de l’organisation matérielle, les choses se sont bien passées et le comité d’organisation a réussi son pari sur le plan de la restauration, de la cérémonie d’ouverture et du timing des panels ; c’est dire qu’on a pu bien dérouler le programme. La qualité des débats a été bine apprécié tout comme les résolutions prises. Il s’agit entre autres des risques systémiques qui peuvent toucher une population, un pays, une partie du continent ou l’ensemble du monde comme le Covid. Comment y faire face en l’espèce ? Il y a aussi les risques climatiques, numériques… »

S’exprimant sur la question des résultats à capitaliser, Jacob Sendze, a renseigné : « ils sont de plusieurs ordres : la digitalisation qui est un enjeu majeur car le développement de notre passera par là, la mise en place d’un programme et l’évaluation continuelle. Le défi qui accompagne le digital est la protection des données de nos compagnies avec les risques élevés, l’accompagnement des réassureurs qui sont membres pour la protection des risques, la mise en place d’un cadre réglementaire par rapport au digital.»

Parlant de la Cima, régulateur de l’assurance en Afrique, Jacob Sendze, a soutenu : « elle a un rôle de régulateur avec la mission de développer en Afrique. L’idée est d’arriver à la mise en place d’un partenariat des Etats en vue de prévenir les risques systémiques. Ca a été le cas avec l’initiative Covax qui nécessite énormément de moyens. Il est donc nécessaire de développer une coopération internationale autour des risques.  Une réflexion a été menée sur les investissements dans la recherche. »

Enfin, le membre du comité du bureau du comité exécutif, a conclu que les compagnies devraient faire des efforts pour se doter d’actuaires qui sont indispensables sur le marché. 

Ibrahima Diop

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