L’ASSOCIATION DES LIVREURS DU SÉNÉGAL S’ENGAGE DANS LE PROCESSUS ÉLECTORAL.
L’Association des Livreurs du Sénégal (ALS), a fait face à la presse ce dimanche dans un restaurant Dakarois, pour dénoncer les anomalies et difficultés auxquelles ces membres sont confrontées, puis se prononcer également sur ce qui fait le temps fort de l’actualité au Sénégal en ce moment, les élections Présidentielles.
Prenant la parole, le Président de ladite association, Seydina FALL, n’est pas allé par quatre chemins, pour déverser sa colère sur les autorités, pour le sort réservé à leur activité, pour ne pas dire profession.
《Le Président de la République nous a reçu, le ministres de l’Intérieur et son collègue des Transports, nous ont reçu et promis de nous accompagner en structurant notre secteur. Mais nous n’avons rien vu jusque-là. Le Chef de l’Etat nous a même fait une promesse en trois points et qu’on bénéficierait de financement des agences étatiques comme la DER, le 3FPT. Mais toujours rien》.
En effet, Monsieur FALL, à la tête de 4000 membres sur toute l’étendue du territoire national, a fait la différence entre un livreur de moto, un tiak tiak(conducteur de moto taxi) et voleur en moto. En l’en croire, c’est seule « la puissance publique à travers ses démembrements, qui pourrait les aider à faire cette différence, en leur octroyant des gillets, des cartes professionnelles, en subventionnant les cartes grises », indique t-il.
Toutes ses promesses étant restées vaine et sans un secteur aissaini, encadré et structuré, le style de vie des livreurs au Sénégal, mènera forcément à l’impasse.
C’est pourquoi ils ont préféré passer à la vitesse supérieure, en creusant le sillon avec les 19 candidats à l’élection Présidentielle:
《Tous les 19 candidats nous ont reçu et les 18 n’ont aucun programme concernant les livreurs》, déclare le Secrétaire Général Ibrahima BADJI.
Tous ces candidats laxistes à ses yeux, l’Association des Livreurs du Sénégal, a préféré en toute responsabilité, rejoindre à quelques encablures des élections Présidentielles, la coalition Diomaye FAYE, plus sensible à sa doléance, consciente des enjeux de son rôle et poids économique dans la société et surtout les débouchés et perspectives que la livraison offre à la jeunesse.
《Mieux vaut être dans le processus et être dans le processus, c’est soutenir la coalition Diomaye FAYE, qui nous a inclut dans son programme》, conclut le Secrétaire Général.
Malick Bah