Burkina : L’armée détruit une grande base terroriste à Nassougou (Est)
Les renseignements et les observations minutieuses ont permis à l’armée burkinabè de repérer, dans la matinée du 13 août 2024, un important rassemblement de terroristes dans la partie sud de Nassougou, au cœur du parc W. Ces criminels, fraîchement sortis de leur sommeil, avaient quitté leurs abris dissimulés sous le couvert des arbres pour un regroupement matinal, ignorant le destin funeste qui les attendait.
Les opérateurs aériens, alertés par cette activité suspecte, ont rapidement pris la mesure de la situation. Saisissant l’opportunité qui se présentait, ils ont lancé un puissant missile qui s’est écrasé avec une précision chirurgicale sur la position ennemie. Cependant, l’opération ne s’est pas arrêtée là. Les « VDP des airs », surnom affectueux donné aux pilotes par la population, ont poursuivi leurs observations sur la zone pendant plusieurs jours, jusqu’au week-end suivant.
Au fil de leur surveillance, une réalité alarmante s’est dessinée : il s’agissait en fait d’une vaste base terroriste habilement camouflée sous la canopée dense de la forêt. Des tentes, des huttes et même des installations solaires témoignaient de l’implantation durable de ces criminels dans la région. Face à cette découverte, les opérateurs aériens ont méticuleusement cartographié l’ensemble de la zone, préparant ainsi le terrain pour une attaque massive contre ces forces du mal.
L’assaut a débuté par une frappe ciblée sur une maisonnette dissimulée sous les bois, où se terraient quelques assassins. Leurs comparses, pris de panique, se sont précipités vers des abris qu’ils pensaient plus sûrs, se regroupant sous de grands arbres. C’est précisément ce moment que les pilotes attendaient. Sans hésitation, ils ont lancé un puissant missile sur ce rassemblement. Dans un fracas assourdissant, les meurtriers ont disparu dans un épais nuage de fumée, emportant avec eux plusieurs arbres centenaires.
L’opération ne s’est pas arrêtée là. Plus loin, les opérateurs aériens ont repéré un autre groupe de terroristes qui avait survécu aux premières frappes. Ces derniers tentaient de se dissimuler en bordure de la forêt, dans un hameau abandonné. Un missile de gros calibre a définitivement scellé le sort de ces assassins, ne laissant derrière lui que des ruines fumantes.
L’armée de l’air, déterminée à éradiquer cette menace, a poursuivi son offensive implacable. Elle a foudroyé un petit groupe de terroristes retranchés dans une hutte au cœur de la forêt, avant de détruire méthodiquement plusieurs autres cachettes identifiées lors des reconnaissances précédentes.
Mais les opérations étaient loin d’être terminées. Tôt le lundi 19 août 2024, les vecteurs aériens ont frappé à nouveau d’importantes cibles. Une première position ennemie a été anéantie par un missile de forte puissance. Un deuxième groupe de malfaiteurs, qui s’était établi près d’un marigot, pensant y trouver refuge, n’a pas été épargné. La détermination des forces armées burkinabè est sans faille, comme le souligne une source sécuritaire haut placée : « Il en sera ainsi désormais pour tous les criminels récalcitrants qui persistent dans leur funeste aventure sans issue ».
Les sources de l’Agence d’Information du Burkina (AIB) rapportent également que des opérations terrestres d’envergure ont eu lieu ces derniers jours dans tous les groupements. Dans la région de l’Est, le Bataillon de Marche Mixte s’est particulièrement illustré. Le 16 août 2024, il a tendu une embuscade parfaitement exécutée à un groupe de criminels qui semaient la terreur dans sa zone de couverture. Le bilan de cette opération est impressionnant : une vingtaine de criminels neutralisés et la saisie d’une quantité importante de matériel de guerre ainsi que de précieuses ressources logistiques.
Ces succès militaires successifs témoignent de l’efficacité croissante des forces armées burkinabè dans leur lutte contre le terrorisme. La combinaison d’opérations aériennes précises et d’actions terrestres coordonnées porte ses fruits, réduisant progressivement la capacité d’action des groupes terroristes dans la région. Cependant, la vigilance reste de mise, car la menace persiste et ces groupes ont démontré par le passé leur capacité à se réorganiser rapidement.
