SÉNÉGAL: L’AFRIQUE PRÉPARE LE RAPPORT MONDIAL SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE À DAKAR. 

L’hôtel Le Novotel de Dakar a abrité ce mardi 15 novembre 2022, un Atelier de Concertation Régional pour l’Afrique qui s’inscrit dans le cadre du processus d’élaboration du Rapport mondial sur le développement durable (GSDR) 2023.

L’objectif de cette rencontre de deux jours organisé par le Secrétariat des Nations Unies en partenariat avec la GIZ (Coopération Allemande) et IPAR thinktank (Initiative Prospective Agricole et Rurale) et qui a réuni 60 partie prenantes de différents secteurs venues des quatre coins d’Afrique,  est de discuter des outils et des approches locales pour mettre la science en pratique et accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des ODD (Objectifs de développement durable).

En effet, les « personnes qui viennent tout juste de sortir de l’extrême pauvreté, ainsi que les 4 milliards d’individus qui ne bénéficient d’aucune forme de protection sociale, restent très vulnérables à des chocs qui menacent de les rejeter dans l’extrême pauvreté. 

Il est nécessaire de prendre des mesures pour mettre un terme aux privations et renforcer la résilience et, notamment, de mener des interventions ciblées là où la pauvreté et la vulnérabilité sont concentrées, ou bien là où des milliards de personnes risquent d’être négligées ». 

C’est pourquoi, la rencontre de Dakar permettra à la société civile, le milieu universitaire, le secteur privé, des représentants du gouvernement sénégalais, de l’ambassade d’Allemagne, des communautés locales, des représentants de la jeunesse et d’autres experts et parties prenantes de la région, de s’épencher sur ses thématiques aux problématiques récurrentes .

Il s’y ajoute « l’aggravation des inégalités économiques et sociales limite l’accès à des opportunités des personnes pauvres et marginalisées, ce qui réduit leurs perspectives de promotion sociale et, à terme, creuse les écarts entre les niveaux de revenus et de richesse. 

Une amélioration de l’accès à des opportunités peut enrayer l’augmentation des inégalités de revenus et de richesse et des inégalités des chances et promouvoir l’ascension sociale ».

《Les objectifs d’élimination de la pauvreté dans le monde et de réduction des inégalités sont étroitement liés. Pour les atteindre, il faudra renforcer les interventions et les mesures de plus vaste portée conçues pour lutter contre la pauvreté multidimensionnelle, ou se superposent différents risques aux niveaux de l’éducation et des soins de santé, de l’accès à des services d’approvisionnement en eau potable et énergie et d’assainissement géré en toute sécurité, de l’exposition à de maladies infectieuses et de nombreuses autres dimensions essentielles du bien-être. 

La croissance économique peut contribuer à atténuer la pauvreté absolue, mais la croissance du PIB ne permettra pas à elle seule de résoudre le problème de la pauvreté multidimensionnelle. Il est essentiel de mesurer les inégalités et les privations et de s’y attaquer directement pour promouvoir le bien-être》, dixit  Docteur Ibrahima HATHIE, Directeur de Recherche à l’IPAR. 

Avant de marteler:《 l’être humain est le principal moteur des efforts menés aux fins de la durabilité. Il est nécessaire, pour promouvoir son bien-être tout en protégeant les ressources de la Terre, de développer ses capacités, afin de donner aux populations les moyens et les ressources nécessaires pour susciter des changements. 

Il est également nécessaire d’investir dans le développement des jeunes enfants, de donner accès à une éducation de qualité, de renforcer la protection contre les catastrophes naturelles et technologiques, d’augmenter les inscriptions dans les programmes de sciences, technologie, Ingénierie et mathématiques, d’allonger la durée de vie en bonne santé et de porter attention à la santé et aux maladies non transmissibles》.

Pour rappel, l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) dirigé par le Docteur Cheikh Oumar BÂ (Directeur Exécutif) surnommé « l’avocat des paysans et du monde rural », vise à produire avec les partenaires et les acteurs concernés, politiques, économiques et de la société civile, des analyses et des propositions visant à une transformation de l’agriculture familiale, paysanne et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural. 

Il s’agit également d’initier et co-animer une réflexion prospective et stratégique sur l’avenir de l’agriculture sénégalaise et du monde rural, en prenant en compte les politiques d’intégration sous régionales, la création d’un marché commun au sein de la sous-région et la libéralisation des économies.

Malick Bah

SÉNÉGAL: L’AFRIQUE PRÉPARE LE RAPPORT MONDIAL SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE À DAKAR. 

L’hôtel Le Novotel de Dakar a abrité ce mardi 15 novembre 2022, un Atelier de Concertation Régional pour l’Afrique qui s’inscrit dans le cadre du processus d’élaboration du Rapport mondial sur le développement durable (GSDR) 2023.

L’objectif de cette rencontre de deux jours organisé par le Secrétariat des Nations Unies en partenariat avec la GIZ (Coopération Allemande) et IPAR thinktank (Initiative Prospective Agricole et Rurale) et qui a réuni 60 partie prenantes de différents secteurs venues des quatre coins d’Afrique,  est de discuter des outils et des approches locales pour mettre la science en pratique et accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des ODD (Objectifs de développement durable).

En effet, les « personnes qui viennent tout juste de sortir de l’extrême pauvreté, ainsi que les 4 milliards d’individus qui ne bénéficient d’aucune forme de protection sociale, restent très vulnérables à des chocs qui menacent de les rejeter dans l’extrême pauvreté. 

Il est nécessaire de prendre des mesures pour mettre un terme aux privations et renforcer la résilience et, notamment, de mener des interventions ciblées là où la pauvreté et la vulnérabilité sont concentrées, ou bien là où des milliards de personnes risquent d’être négligées ». 

C’est pourquoi, la rencontre de Dakar permettra à la société civile, le milieu universitaire, le secteur privé, des représentants du gouvernement sénégalais, de l’ambassade d’Allemagne, des communautés locales, des représentants de la jeunesse et d’autres experts et parties prenantes de la région, de s’épencher sur ses thématiques aux problématiques récurrentes .

Il s’y ajoute « l’aggravation des inégalités économiques et sociales limite l’accès à des opportunités des personnes pauvres et marginalisées, ce qui réduit leurs perspectives de promotion sociale et, à terme, creuse les écarts entre les niveaux de revenus et de richesse. 

Une amélioration de l’accès à des opportunités peut enrayer l’augmentation des inégalités de revenus et de richesse et des inégalités des chances et promouvoir l’ascension sociale ».

《Les objectifs d’élimination de la pauvreté dans le monde et de réduction des inégalités sont étroitement liés. Pour les atteindre, il faudra renforcer les interventions et les mesures de plus vaste portée conçues pour lutter contre la pauvreté multidimensionnelle, ou se superposent différents risques aux niveaux de l’éducation et des soins de santé, de l’accès à des services d’approvisionnement en eau potable et énergie et d’assainissement géré en toute sécurité, de l’exposition à de maladies infectieuses et de nombreuses autres dimensions essentielles du bien-être. 

La croissance économique peut contribuer à atténuer la pauvreté absolue, mais la croissance du PIB ne permettra pas à elle seule de résoudre le problème de la pauvreté multidimensionnelle. Il est essentiel de mesurer les inégalités et les privations et de s’y attaquer directement pour promouvoir le bien-être》, dixit  Docteur Ibrahima HATHIE, Directeur de Recherche à l’IPAR. 

Avant de marteler:《 l’être humain est le principal moteur des efforts menés aux fins de la durabilité. Il est nécessaire, pour promouvoir son bien-être tout en protégeant les ressources de la Terre, de développer ses capacités, afin de donner aux populations les moyens et les ressources nécessaires pour susciter des changements. 

Il est également nécessaire d’investir dans le développement des jeunes enfants, de donner accès à une éducation de qualité, de renforcer la protection contre les catastrophes naturelles et technologiques, d’augmenter les inscriptions dans les programmes de sciences, technologie, Ingénierie et mathématiques, d’allonger la durée de vie en bonne santé et de porter attention à la santé et aux maladies non transmissibles》.

Pour rappel, l’Initiative Prospective Agricole et Rurale (IPAR) dirigé par le Docteur Cheikh Oumar BÂ (Directeur Exécutif) surnommé « l’avocat des paysans et du monde rural », vise à produire avec les partenaires et les acteurs concernés, politiques, économiques et de la société civile, des analyses et des propositions visant à une transformation de l’agriculture familiale, paysanne et à l’amélioration des conditions de vie en milieu rural. 

Il s’agit également d’initier et co-animer une réflexion prospective et stratégique sur l’avenir de l’agriculture sénégalaise et du monde rural, en prenant en compte les politiques d’intégration sous régionales, la création d’un marché commun au sein de la sous-région et la libéralisation des économies.

Malick Bah

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