Le Burkina Faso fait un pas de géant vers l’indépendance énergétique

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Séjour d’une délégation de la société russe ROSATOM à Ouagadougou : Un pas de géant vers la souveraineté énergétique du Burkina Faso

Yacouba Zabré Gouba, ministre en charge de l’énergie, des mines et des carrières, a reçu en audience, ce mardi 6 août 2024, à Ouagadougou, une délégation de la société nationale russe ROSATOM.

Yacouba Zabré Gouba, ministre en charge de l’énergie, des mines et des carrières, au sortir de l’audience a informé de ce que les techniciens de la société nationale pour l’énergie atomique de la Fédération de Russie (ROSATOM) vont séjourner du 5 au 9 août 2024 au Burkina Faso. A l’en croire, ils vont échanger sur des aspects beaucoup plus techniques, permettant de jeter tout ce qui est préalable, nécessaire au démarrage de la construction de la centrale nucléaire souhaitée par les autorités burkinabè.

« En juin 2024, nous avons procédé à la signature de trois mémorandums d’entente, qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route qui a été signée en mars 2023 au niveau de la Fédération de Russie. La visite d’aujourd’hui qui va se dérouler durant tout le restant de la semaine entre en droite ligne de la mise en œuvre de cette feuille de route », a rappelé le ministre Gouba.

Le ministre de l’énergie dit fonder beaucoup d’espoir sur cette visite, qui va permettre de toucher du doigt les réalités sur les questions d’énergie, mais également sur d’autres aspects qui vont concerner d’autres ministères.

« Lors de ce séjour, nous allons d’abord échanger au niveau du ministère en charge de l’énergie, mais également certains autres ministres seront intéressés. Il s’agira essentiellement du ministère en charge de l’environnement ; du ministère en charge de l’enseignement supérieure, de la recherche scientifique ; du ministère de la santé et de l’hygiène publique et du ministère en charge de l’agriculture », a-t-il déroulé un pan de l’agenda de la délégation russe.

Il y a deux étapes restantes, a en outre fait savoir le ministre Gouba. « Il y a la signature de l’accord qui va concerner les deux pays. Il y a également l’offre technique qui va être proposée par la Fédération de Russie à travers la société ROSATOM. Il s’agira au cours de ce séjour de discuter sur des aspects, notamment le lieu d’installation de la future centrale », a-t-il indiqué.

Quant au coût de réalisation de la centrale, Yacouba Zabré Gouba a également laissé entendre que les échanges techniques permettront de pouvoir aborder cet aspect et à travers l’offre technique qui va être proposée par ROSATOM. Il a cependant rassuré de deux choses.

 

La première, c’est que la volonté du Chef de l’Etat va se réaliser. La deuxième, de la résilience du Burkina Faso. « C’est la résilience du peuple burkinabè qui a toujours répondu présent à l’appel du Président du Faso, surtout lorsqu’il s’agit de questions de souveraineté nationale comme celles de disposer de l’énergie pour pouvoir être le socle de l’ensemble des autres secteurs », a-t-il déclaré, ajoutant que le financement sera acquis s’il le faut à travers les fils et les filles du Burkina Faso.

S’il a par ailleurs reconnu que la construction d’une centrale nucléaire prend du temps, il s’est tout de même voulu rassurant. « La construction d’une centrale nucléaire prend du temps, mais le temps est également un facteur qui dépend de la volonté des différentes parties. Le Burkina Faso est fortement engagé. La partie russe est également fortement engagée », a rassuré le ministre en charge des mines.

Alexander Renev, Ingénieur en chef de ROSATOM, s’est réjoui de l’accueil et des relations entre Russes et Burkinabè. « Nous sommes très contents de l’accueil au Burkina Faso, des relations entre les Burkinabè et nous. Nous remercions le Burkina Faso », a-t-il déclaré.

Il a aussi promis exécuter la tâche qui leur a été confiée dans les meilleurs délais. « La place n’est pas encore choisie. Nous travaillons à propos pour choisir le lieu qu’il faut prenant en compte la sécurité et tout ce qu’il faut. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour exécuter le plus rapidement possible vos vœux », s’est-il engagé.

 

Dans un monde où l’énergie est synonyme de développement et d’autonomie, le Burkina Faso vient de franchir une étape cruciale vers sa souveraineté énergétique. Ce mardi 6 août 2024, une délégation de la société nationale russe ROSATOM a été reçue à Ouagadougou par Yacouba Zabré Gouba, ministre en charge de l’énergie, des mines et des carrières. Cette visite marque le début d’un séjour de cinq jours qui pourrait bien changer l’avenir énergétique du pays.

L’objectif de cette rencontre ? Jeter les bases de la construction d’une centrale nucléaire au Burkina Faso. Un projet ambitieux qui s’inscrit dans la droite ligne de la feuille de route signée en mars 2023 entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie. En juin 2024, trois mémorandums d’entente ont déjà été signés, préparant le terrain pour cette visite technique.

Le ministre Gouba ne cache pas son enthousiasme face à ce projet. Pour lui, c’est un pas de géant vers l’indépendance énergétique du pays. « La volonté du Chef de l’État va se réaliser », affirme-t-il avec confiance. Cette centrale nucléaire représente bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. Elle incarne l’espoir d’un avenir où le Burkina Faso pourra compter sur ses propres ressources pour alimenter son développement.

Mais un tel projet ne se réalise pas du jour au lendemain. La délégation russe, menée par Alexander Renev, ingénieur en chef de ROSATOM, va passer la semaine à échanger sur les aspects techniques du projet. Au programme : le choix du lieu d’implantation de la centrale, les questions de sécurité, et bien d’autres aspects cruciaux.

Cette visite ne se limite pas au seul ministère de l’énergie. D’autres ministères seront impliqués dans les discussions, notamment ceux en charge de l’environnement, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la santé et de l’hygiène publique, ainsi que de l’agriculture. Cette approche multisectorielle souligne l’impact global que ce projet aura sur le pays.

Bien que le coût de réalisation de la centrale n’ait pas encore été dévoilé, le ministre Gouba reste optimiste. Il compte sur la résilience du peuple burkinabè, qui a toujours répondu présent lorsqu’il s’agit de questions de souveraineté nationale. Si nécessaire, le financement pourrait même être assuré par les citoyens du Burkina Faso eux-mêmes.

Certes, la construction d’une centrale nucléaire est un processus long et complexe. Mais comme le souligne le ministre, « le temps est également un facteur qui dépend de la volonté des différentes parties ». Et de ce côté-là, tant le Burkina Faso que la Russie semblent déterminés à faire avancer le projet rapidement.

Alexander Renev, pour sa part, s’est dit impressionné par l’accueil reçu et les relations chaleureuses entre Russes et Burkinabè. Il a promis que son équipe ferait tout son possible pour répondre aux attentes du Burkina Faso dans les meilleurs délais.

Cette collaboration entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie nucléaire marque un tournant dans l’histoire du pays. Elle ouvre la voie à un avenir énergétique plus stable et plus indépendant, essentiel pour le développement économique et social du Burkina Faso.

Alors que le monde observe avec intérêt cette initiative audacieuse, une chose est certaine : le Burkina Faso est en train d’écrire un nouveau chapitre de son histoire énergétique, un chapitre qui pourrait bien inspirer d’autres nations africaines à suivre son exemple.

 


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