Une embuscade meurtrière au Niger : 21 soldats tués près de la frontière burkinabé

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Mardi, une embuscade tendue par un « groupe terroriste » a coûté la vie à 21 soldats nigériens près de la frontière avec le Burkina Faso, selon un communiqué de la junte militaire au pouvoir au Niger. Ce communiqué, diffusé à la télévision nationale mardi soir, ne précise pas l’identité du groupe responsable de l’attaque. Le Niger fait face à une crise sécuritaire grave impliquant divers groupes armés.

Les attaques et tensions régionales

La semaine dernière, le Front patriotique de libération, un groupe rebelle, a attaqué un oléoduc financé par la Chine et menacé de nouvelles attaques si un accord de 400 millions de dollars avec la Chine n’était pas annulé. Ce groupe, dirigé par Salah Mahmoud, un ancien chef rebelle, a pris les armes après le coup d’État de l’année dernière, qui a renversé un gouvernement démocratiquement élu.

Le Niger, ainsi que ses voisins le Mali et le Burkina Faso, combattent des groupes liés à Al-Qaïda et à l’État islamique depuis plus de dix ans dans le Sahel, une région où le conflit s’intensifie. Les violences ont causé la mort de milliers de personnes l’année dernière et déplacé plus de 2 millions de personnes, selon les Nations Unies.

Le pouvoir militaires et alliances changeantes

Le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des militaires, ont chacun connu deux coups d’État depuis 2020. Ces deux pays ont expulsé les forces françaises et ont fait appel à la Russie  pour lutter contre les groupes islamistes.

Nouvelles rébellions contre les autorités  Nigérienne

Au Niger, onze mois après le coup d’État du 26 juillet 2023, toutes les initiatives diplomatiques visant à libérer le président renversé Mohamed Bazoum ont échoué. Deux nouveaux groupes se sont engagés dans une rébellion armée contre le régime du général Abdourahamane Tiani, avec pour objectif déclaré la libération du président déchu et le retour à l’ordre constitutionnel.

Le Front patriotique pour la justice (FPJ) a revendiqué, vendredi, l’enlèvement du commandant Amadou Torda, préfet de Bilma, ainsi que de quatre membres des forces de sécurité qui l’accompagnaient. Dans un communiqué publié dimanche 23 juin, ce groupe politico-militaire, créé après le coup d’État, affirme que deux personnes ont été tuées lors de cette opération, qu’il considère comme un « message » adressé aux autorités du Niger.


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