CHOCO TOGO UNE FIERTÉ AFRICAINE, VALORISE LE CHOCOLAT MADE IN AFRICA.

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C’est au cours de ses études supérieures en Psychologie dans les années 2000 en Allemagne, que Komi AGBOKOU avait remarqué que tous les ménages en Allemagne mangeaient du chocolat, alors qu’en Afrique beaucoup de familles n’en consommaient pas du tout, et le pire plus de 70% de cacao sont cultivés en Afrique. 
Cette situation quasi d’injustice, l’a incité à créer en 2014, une société de chocolaterie dans son Togo natale, le CHOCO TOGO, qui emploie aujourd’hui plus 70% personnes, fabrique 12.000 tonnes de chocolats annuel, dont 350 barres de chocolats par jour et génèrent un chiffre d’affaires de 40 millions par an (2017), puis 140 millions par an  (2021).:《Les occidentaux mangent du chocolat, mais ne savent pas d’où il provient ? Car ils ne connaissent même pas les cabosses et les fèves, avec qui ont fait le fabrique 》.
C’est dans ce cadre là que, le Groupe ISM (Institut Supérieur de Management), a reçu dans les enceintes de ses locaux (Amphithéâtre) de la Direction située au Point E à Dakar, un de ses anciens pensionnaires(ALUMI), en l’occurrence Monsieur Komi AGBOKOU, par ailleurs Président Fondateur de CHOCO TOGO,pour partager sa riche et complexe expérience, avec les 20 nationalités d’étudiants qui composent l’ISM, et qui ont tous, rehaussé de leur présence pour assister à cet événement inédit. 
C’est suite à sa formation en Italie, dans le cadre d’une rude sélection, organisée par le Projet FYSIC (Fair Young Sustainable and Inclusive Cooperative),qui a choisi six togolais, pour les former en chocolaterie traditionnelle:《J’ai visité une entreprise de chocolaterie en Europe, ou elle peut stocker plusieurs tonnes de chocolats durant deux ans et leur usine était vraiment balaise》. Il poursuit :《À la sortie de l’usine, je me suis dit: Comment pourrais je avoir un financement ? C’est pourquoi j’ai commencé par la méthode de fabrication traditionnel 》.
Effectivement, pas question pour lui d’acheter des grosses machines, malgré ses chiffres d’affaires en pleine expansion. Car la fabrication traditionnelle, qui est sa marque de fabrique, lui permet de sauvegarder tous ses emplois et participer à la création de l’économie, en alimentant le social, en faisant également de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (cadre de vie, assainissement du pays…).    Comme l’a si bien rappelé, le Coordonnateur de la Délégation Togolaise au Salon de Chocolat de Paris,《Le Togo reprend progressivement la dynamique de sa place dans la filière cacao 》. Il continue :《Sur 25.000 participants à ce salon, tous ont visité le stand du Togo》.Et le Professeur Amadou GAYE de préciser que la Côte d’ivoire et le Ghana réunis, font 70% de la production mondiale de cacao, soit plus de 3.500.000 chocolats sur les 4.000.000 consommés annuellement. Ensuite viennent le Togo, le Cameroune et le Nigeria. L’Afrique se taille la part du Lion dans la production du cacao, mais en matière de fabrication(transformation)de chocolat, reste sur le carreaux, très loin derrière les occidentaux. 
Komi AGBOKOU, qui en moins de dix ans d’existence de son CHOCO TOGO, a fait le tour de tous les continents, en participant activement à tous les rendez-vous internationaux (Salon du Chocolat de Bruxelles, de Paris, de Berlin, de Milan, de Tokyo, du Caire…..), pour faire la promotion de ses produits, le Chocolat NOIRE et au LAIT 100%100 Bio, issue également du cacao certifié Bio.
Il envisage dans les cinq années à venir, de créer une fondation, afin de soutenir les jeunes africains dans la transformation, avec un taux d’intérêt zéro. 
La cérémonie à été clôturée par Monsieur Simeon DIOUF, Directeur au Relation Internationale du Groupe ISM, représentant Son Directeur Général, Monsieur Abdou DIOUF, empêché : 《Sur les 17 Objectifs de  Développement Durable (ODD), un seul  n’est pas en relation avec le Projet CHOCO TOGO》, selon lui, tous les autres ODD, sont en parfaite corrélation avec le Projet, élimination de la pauvreté, la faim, la protection de l’environnement…
Malick Bah, Africa Magazine 

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