L’Alliance des États du Sahel fête son premier anniversaire : bilan et perspectives
À l’occasion du premier anniversaire de la charte du Liptako Gourma, qui a donné naissance à l’Alliance des États du Sahel (AES), le président en exercice de l’AES, le Colonel Assimi Goïta, s’est exprimé ce dimanche 15 septembre. Dans son discours, il a dressé un bilan des réalisations de l’alliance et évoqué ses perspectives d’avenir.
Une décision historique
Le Colonel Goïta a rappelé la genèse de l’AES, soulignant la décision « résolue » prise il y a un an avec ses homologues, le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le Général de Brigade Abourahamane Tiani du Niger. Cette alliance marque « une étape historique dans la consolidation des relations fraternelles » entre les trois nations.
Des progrès notables en matière de sécurité
Selon le président en exercice, l’AES a déjà porté ses fruits, notamment dans le domaine sécuritaire. Les forces armées des pays membres ont relevé « des défis majeurs » face à des adversaires soutenus par des États tiers. Le Colonel Goïta a particulièrement pointé du doigt l’Ukraine, l’accusant de « se ranger du côté du terrorisme au Sahel ».
Malgré ces défis, l’AES affirme poursuivre sans relâche sa lutte contre toutes les formes de terrorisme, tout en défendant l’intégrité territoriale et la souveraineté de ses membres.
Ouverture à la coopération internationale
Le Colonel Goïta a réaffirmé l’ouverture de l’AES à la coopération avec les « peuples frères et amis », dans un esprit de fraternité et de respect mutuel. L’alliance reste fidèle à ses engagements envers l’intégration africaine.
Une initiative concrète : le nouveau passeport de l’AES
Une annonce majeure a été faite concernant la mise en circulation prochaine d’un nouveau passeport biométrique de l’AES. Cette initiative vise à harmoniser les documents de voyage et à faciliter la mobilité des citoyens des pays membres à travers le monde.
Conclusion
Ce premier anniversaire de l’AES marque une étape importante dans la coopération entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Malgré les défis sécuritaires persistants, l’alliance semble déterminée à renforcer son intégration et à affirmer sa souveraineté sur la scène internationale. Le lancement du passeport commun témoigne de cette volonté d’unification et ouvre de nouvelles perspectives pour les citoyens de ces pays sahéliens.