LA SOCIÉTÉ CIVILE POURSUIT LE PROCESSUS POUR LA PROTECTION DES LANCEURS D’ALERTE ET LA DIGITALISATION.

 

Le Centre El Hadji Malick GAYE, anciennement connu sous le sobriquet de Centre Bop de Dakar, a abrité cet après-midi 10 mai 2024, une conférence scientifique dont le thème porte sur: « La Digitalisation et la Loi pour la Protection des Lanceurs  d’Alerte ».
Modérée par le Docteur Sely BÂ, et organisée sous forme de panel, la rencontre a vu la participation de plusieurs experts,  membres de la société civile classique, activistes, journalistes, représentants des institutions pour ne citer que ceux-là.
L’objectif de cette réunion, organisée par  l’antenne régionale de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), est de recueillir les avis de divers experts sur la question de la digitalisation de certains secteurs de la vie publique et de l’adoption d’une loi protégeant les Lanceurs d’Alerte.
《 Nous avons organisé un panel pour revenir un peu sur la loi sur les Lanceurs d’Alerte, annoncé par le Président de la République Bassirou Diomaye FAYE, mais aussi le Programme de Digitalisation, pour voir un peu, la pertinence dans le contexte sénégalais.C’est pourquoi nous avons invité des experts pour parler un peu de la digitalisation, en invitant un expert ou des experts, qui ont sillonné l’Afrique, vu la digitalisation dans son application en Afrique du Nord, Centrale, de l’Est et  partout dans le monde, pour un peu nous faire l’analyse comparée des situations》, dixit en guise d’introduction, Monsieur Sengane SENGHOR, Président de l’antenne régionale Dakaroise de ladite association, avant d’aboutir sur cette conclusion:
《 Une loi sur les Lanceurs d’Alerte à elle seule ne suffit pas, normalement il doit y avoir un paquet de loi votée, pour que la protection soit plus efficiente et plus efficace. Il faut une loi sur les Lanceurs d’Alerte ou une loi sur les défenseurs des droits humains, qui est prête. Il faut une loi sur l’accès à l’information, ça aussi c’est nécessaire et qui est d’ailleurs dans les tiroirs de notre gouvernement depuis 2009.
Donc en votant ce paquet de loi là, il faudrait que la société civile également s’organise, pour être dans l’accompagnement à côté de l’Etat》, conclut Monsieur Sengane, qui pense qu’ils  pourrons mieux encadrer le processus annoncé par l’État.
En effet, cette rencontre s’inscrit dans le cadre des réformes promises par le nouveau régime, incarné par le plus jeune Président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye FAYE, précisément celles concernant le vote d’une loi protégeant les Lanceurs d’Alerte.
En outre, le premier panel qui s’articule autour du sous thème:《 Une loi sur les Lanceurs d’Alerte: Pourquoi et Comment ?》, a été présenté par Jimy KANDE, Directeur Afrique de l’Ouest et francophone de la Plateforme, qui s’occupe des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF).
Le deuxième intervenant, Pape Ibrahima KANE, éminent expert, a abordé la thématique relative à《la Digitalisation de la Sphère Publique: Quel apport pour la Démocratie Participative et Économique?》.
Il s’y ajoute, que ces décisions annoncées par le Président de la République, se présentent comme des avancées majeures de la démocratie dans notre cher Sénégal, même si certaines interrogations peuvent être posées. Comme par exemple : Est ce qu’elles sont adaptées à notre système actuel de gouvernance ? Ou sont elles classées comme urgence à l’heure actuelle ?
Malick Bah

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