LE PROFESSEUR BERNARD BADIE VEUT RÉÉQUILIBRER UN NOUVEAU MONDE

Le Siège du Campus Franco – Sénégalais, sis à la rue Jean Mermoz de Dakar – Plateau a abrité cet après-midi une conférence publique dont le thème porte sur:《La Crise du Multilatérisme et le Nouvel Ordre Mondial》, animé par Bernard BADIEProfesseur des Universités Émérite à Sciences  Po – Paris, en présence de plusieurs personnalités, des anciens alumni de Sciences Po-Paris et des étudiants.

En effet, c’est dans le cadre d’installer une antenne Sciences Po-Paris au Sénégal, que le Campus Franco – Sénégalais, dirigé par le Professeur Serigne Magueye GUEYE, et son adjoint Adrien LAROZE, a organisé cette conférence publique modérée par Alice JUDEL, également enseignante à Sciences Po-Paris.

Revenant sur l’importance de cette thématique qui s’inscrit dans un contexte fort particulier marqué par des soubresauts politico militaires, par des crises et conflits internationaux qui empêchent un bon vouloir vivre ensemble. Ajouté à cela, la déréglementation climatique et les pandémies. Le Professeur BADIE a axé son intervention en trois points. 

    UN MONDE DIVISÉ À REPENSER

Le monde n’est plus celui qui a inspiré le droit international, qui a inspiré la création du système des Nations Unies. 

Le monde est un monde globalisé, c’est un monde dans lequel le social court plus vite que le politique, c’est un monde dans lequel, les systèmes de compréhension ne sont plus unique ou chacun voit le monde et le comprend en fonction de son histoire et de sa culture. Donc il faut complètement revoir l’art diplomatique, l’analyse des relations internationales pour rendre ce monde tel qu’il est, c’est à dire plural. 

FACE À L’INSÉCURITÉ UNE RÉPONSE GLOBALISÉE EST DE MISE.

C’est que nous sommes dans un monde où l’humanité est menacé par les rivalités stratégiques entre État, mais essentiellement par des défis des risques des insécurités qui sont propres à l’ensemble de l’humanité et face aux principaux risques mondiaux aujourd’hui,    le risque alimentaire, sanitaire, climatique, il faut une réponse globale et non une concurrence entre les États Nations.

        L’ÉCHEC DE LA FORCE

C’est que la puissance est partout un échec. La décolonisation pour la première fois dans l’histoire de l’humanité a montré que la puissance n’était pas toute puissante. Mais depuis ce temps de la décolonisation, depuis ces lendemains de la seconde guerre mondiale, quantité d’événements ce sont produits dans l’histoire et qui n’ont jamais abouti à la satisfaction et à la victoire des tout puissants.

Il faut rappeler par ailleurs que le Campus Franco – Sénégalais est né de la volonté commune du Président de la République du Sénégal, Macky SALL, et de son homologue Français, le Président de la RépubliqueEmmanuel MACRON, d’associer des établissements sénégalais et français renommés, afin de proposer de nouveaux cursus d’excellence, qui répondent aux priorités de développement du Sénégal. 

《Avec le Campus Franco Sénégalais, nous répondons aux besoins non satisfaits par l’offre de formation au Sénégal. Les actions de ce Campus, en lien avec les entreprises, les acteurs de la recherche et de la formation, vont fortement progresser en développant des filières qui répondent aux besoins identifiés dans les priorités du Plan Sénégal Emergent (PSE) et actuels et futurs en compétences》, dixit le Professeur Serigne Magueye GUEYE, Directeur Général dudit Campus.

Malick Bah 

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